L’auto-édition

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“L’autoédition est beaucoup plus que le moyen de satisfaire quelques vanités, elle est aussi le dernier rempart de la liberté d’expression, quand la censure la plus soumise, l’autocensure, paralyse les grands éditeurs.”[1]

[1] Magnouloux Bernard, “l’autoédition”, 1999 ; repris par Vallier Claude, “l’auteur en liberté”, 2001, page 32.

 

Autoédition, autoédité correspond à l’Auteur-Editeur, en résumé vous êtes à la fois l’auteur et l’éditeur de votre manuscrit. Plusieurs questions se posent à vous selon plusieurs critères :

  • votre situation actuelle ?
  • le nombre de livre que vous souhaitez vendre ?
  • le gain que vous espérez ?

     “ Ayant fait ses calculs, l’auteur trouvera plus intéressant de se passer des services d’un éditeur et de devenir son propre éditeur. Par rapport au prix public, il réservera seulement 25 % pour son imprimeur. S’il vend directement ses livres, il conservera 75 % pour lui-même. Il lui suffira de vendre dix fois moins de livres pour encaisser ce qu’il aurait reçu en droits d’auteurs. Celui qui connaît sa clientèle n’hésitera pas à choisir cette formule (livres historiques, scientifiques, régionaux, scolaires, pour enfants.). S’il vend par l’intermédiaire d’un libraire, il lui restera 45 % du prix public. Au pire, s’il utilise les services d’un distributeur, il lui restera 25 % (à comparer avec les droits d’auteur entre 5 et 10 %). Les auteurs qui ne savent pas comment ils pourraient vendre leurs livres parce que les lecteurs potentiels sont dispersés (Poésie, romans.) préfèrent cette formule.
 
L’auteur-éditeur, dont le manuscrit n’est pas retenu par un éditeur ne peut pas faire l’économie de faire imprimer son livre. Supposons que son livre d’un format classique (15 x 21 cm), de 250 pages, texte en noir et couverture en couleur, soit imprimé prudemment en 250 exemplaires, lui coûte 4 € l’unité, il devra débourser 1.000 €. C’est son risque financier car il ignore combien de ses livres il saura vendre. Au pire, il les donnera aux membres de sa famille, à ses amis, à des bibliothèques. Au mieux, il les leur vendra, les commercialisera par le circuit des libraires et lors de conférences qu’il donnera. Si son livre est vendu 16 €, il lui suffira d’en vendre 63 pour récupérer sa mise de 1.000 €. Ce n’est pas une mission impossible de faire un peu mieux pour financer également ses investissements informatiques, ses consommables et frais de recherche. ” [1]                                         .
Vous devez vous poser des questions et faire une étude de marché, combien est-ce que je vais pouvoir vendre mon ouvrage, combien est-ce que tout cela peut me coûter, sur combien d’année, combien puis-je espérer pourvoir récupérer à la fin dans le pire et le meilleur des cas. Après vous pourrez faire votre choix et lire la suite. Vous devez également déterminer votre prix de vente (en général 4 à 5 fois le coût d’impression).
La priorité est votre enquête, votre investigation, car sans cela, vous risquez de faire choux blanc où pire de perdre de l’argent. C’est ce qu’on appelle un “business plan” (plan d’affaire) petit à votre échelle mais qui vous donnera une idée de la situation.
Puis vous devez trouver le financement de l’impression qui pèse sur le budget générale de l’opération.                             .
                                             .
« Soyez fiers d’être auteurs indépendants. C’est grâce à cette fierté et à notre persévérance que nous parviendrons un jour à faire de l’autoédition une édition à part entière, respectée et diffusée sans problème. »
 en savoir plus

wikipedia

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[1] http://www.auteurs-independants.com/page16.html

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