Les Salons et foires du livre :
Les salons du livre, comme nous l’avons déjà vu, sont des salons de l’Édition, dont l’autoédition, d’après les Éditeurs, ne fait pas partie. Conclusion abusive, comme nous l’avons également vu. Si vous avez publié ou avez l’intention de publier plusieurs livres, vous avez parfaitement mérité le titre de petit ou microéditeur. Cela dit, il y a de nombreux salons du livre, en France, tout le long de l’année, dont de plus en plus sont ouvert aux autoédités.
Certains vous refuseront d’office, mais si votre livre est un ouvrage digne de ce nom, insistez : la discrimination est punissable par la loi, ne vous gênez pas pour le leur dire. Néanmoins, n’en entendez pas non plus des miracles. Les visiteurs viennent souvent pour des signatures, rencontrer leurs auteurs préférés ou des éditeurs de renom… Quant aux petits salons régionaux, le nombre des visiteurs n’est jamais très élevé et les comités misent aussi, souvent, sur un auteur connu.
En ce qui concerne le salon de Paris, il est hors de prix, et le Syndicat National des Éditeurs à bien conscience du problème en ce qui concerne les petits éditeurs : « Au niveau du Salon, nous avons d’ailleurs instauré depuis quelques années, après quelques tâtonnements, un tarif spécial beaucoup plus bas que les tarifs adhérents, qui s’appelle « Trampoline ». Il faut bien savoir que la plupart et quasiment toutes les régions françaises ont des structures d’accueil et d’accompagnement des petites maisons d’édition, ce qui n’est pas le cas en région parisienne. Beaucoup de toutes petites structures d’édition à Paris et en région parisienne, en l’absence de ce relais régional, connaissent de fait plus de difficultés à se voir représentées au Salon. »[1]
Beaucoup d’auteurs, du reste, ont fini par abandonner les salons : trop de déplacements et de frais divers pour trop peu de ventes. Un salon par an serait suffisant…
Le salon des auteurs et artistes indépendants :
En 2001, les Éditions Universelles avaient lancé l’idée d’un tel salon, associé à des artistes peintres. Certains auteurs avaient été enthousiastes, mais bien trop peu. C’est une idée, cependant, qui fera son chemin et qui, j’en suis sûre, verra un jour la lumière. Il est impératif, de toute façon, de se départir des salons traditionnels et surtout de l’Édition traditionnelle.
Il existe déjà un salon parallèle, à Paris, qui a lieu au mois de novembre, mais Paris n’est pas l’endroit idéal, pour un tel salon : nous préconisons du soleil, l’été et l’afflux des touristes.
Définitivement, à suivre.
[1] Jean SARZANA.
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