le crowdfunding

Le financement participatif – Crowdfunding

 

Présentation :

Le Crowdfunding[1] est  un moyen financier pour tout un chacun de financer le développement de projets, d’entreprises, d’associations, de fondations, décidant du choix de l’utilisation de son argent et en dehors des circuits traditionnels. L’union de particuliers permet le développement et la concrétisation de ses projets. En retour, l’investisseur peut recevoir un intérêt financier et le donateur une récompense en nature, créant un lien avec le projet.

“Le crowdfunding ou financement participatif est un nouveau mode de financement de projets par le public. Il permet de récolter des fonds – généralement de faibles montants – auprès d’un large public en vue de financer un projet artistique (musique, édition, film, etc.) ou entrepreneurial. Les opérations de crowdfunding peuvent être des soutiens d’initiative de proximité ou des projets défendant certaines valeurs.” (apcr)

 

 

 « Le financement participatif, Crowdfunding en anglais ou encore sociofinancement au Canada, est une expression décrivant tous les outils et méthodes de transactions financières qui font appel à un grand nombre de personnes afin de financer un projet. Le terme Crowdfunding est issu du néologisme anglosaxon crowdsourcing inventé et popularisé par Howe dans le magazine Wired en 2006.

Ce mode de financement se fait sans l’aide des acteurs traditionnels du financement, il est dit désintermédié. L’émergence des plateformes de financement participatif a été permise grâce à internet et aux réseaux sociaux, complétant ou remplaçant la traditionnelle souscription. Cette tendance s’inscrit dans un mouvement plus global : celui de la consommation collaborative et de la production participative[2]

 Au début des années 2000, le crowdfunding français représentait une collecte de 8 millions d’euros (principalement en don), contre plus de 600 en 2018. Le Crowdfunding se développe en France depuis la Fin 2014 et ne « représente que 5% des sources principales de financement à la création d’entreprise. Les fonds personnels représentent, eux, 91% et l’emprunt bancaire 27%.

Le potentiel actuel est d’un milliards d’euros en France d’ici fin 2020, il est nécessaire d’encadrer le secteur et  de proposer des services novateurs.

Il y a d’un côté, un besoin en financement pour les entreprises, et pour le monde associatif (don, projets) et d’un autre, la volonté de particuliers d’investir dans l’économie et le monde réelle. Il est important de comprendre qu’en aidant de jeunes pousses, nous plantons des arbres qui produiront à terme des fruits (emplois, rendement, dividende, intérêt).

Le crowfdunding permet à tout un chacun de placer, investir, donner son argent à un projet que nous avons sélectionnés auprès de plateformes. Il nous permet à tous d’être un acteur économique, solidaire, décisionnaire. « Le financement participatif permet à des épargnants de se regrouper pour investir dans un projet qui leur semble prometteur. »[3]

 

Le financement participatif (ou crowdfunding), un vrai cercle vertueux pour les contributeurs et les porteurs de projet en recherche de financement : FPF

 

“Faire de la France le pays pionnier du financement participatif

« Le financement participatif (laissons cet horrible “crowdfunding” aux pionniers…) permet de récolter sur Internet des petits montants auprès d’un large public.
Aujourd’hui, plus d’une vingtaine (180 en janvier 2019) de plateformes mettent en relation des porteurs de projets en tous genres (PME, TPE, associations, musiciens, artisans… etc.) en quête de fonds et des particuliers désireux de donner, de prêter ou d’investir de l’argent.

Protéger les épargnants :

Pour protéger les épargnants, les plateformes de financement participatif devront notamment les informer au préalable de risques de perte en capital encourus et des frais prélevés. Information qui, comme celle de l’addiction aux jeux, ne mange pas de pain… De plus, ces plateformes ne devront plus avoir un minimum de fonds propre (ce qui évite de les confondre avec une banque).»[1]” 

[1] https://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=2151

 

La situation économique française :

 Le financement participatif est la solution pour développer notre économie et permettre à chacun d’entre nous de choisir les projets et l’utilisation de notre épargne, fruit de notre travail, et ainsi créer de la richesse et de l’emploi.

L’emploi et la richesse d’un état ne peuvent passer que par l’emploi privé, il est donc nécessaire de soutenir concrètement les entrepreneurs afin de créer les emplois nécessaire pour donner une autonomie et une vie sociale à nos concitoyens, mais également la richesse financière permettant de soutenir le développement du pays et la solidarité.

Le Crowdfunding doit permettre de pallier à la défiance des établissements financiers et remplacer les financements publics, l’Etat n’a pas a financé le développement économique, mais doit permettre de simplifier la vie et les démarches des entrepreneurs.

Dans l’avenir, les établissements financiers seront des organismes de placement d’argent et non plus des financeurs de l’économie réelle. Ils s’orientent de plus en plus sur la spéculation.

L’Etat doit encourager l’entreprenariat, soutenir le développement de l’ESS et encourager les initiatives dont le développement de start-up créatrices de richesse et d’emplois.

De nouveaux emplois et services se développent et doivent être accompagnés et financés, les circuits courts, la consommation collaborative, etc…..

« Les entrepreneurs sociaux se distinguent de l’entrepreneur “classique” en créant une entreprise dont l’objectif est de répondre à un besoin social identifié. Elle s’attaque ainsi à la racine d’un problème et pas seulement à son symptôme. Grâce à cette logique, des surendettements sont évités, des maladies prévenues, des chutes sociales rattrapées… le tout au bénéfice de la communauté et des collectivités et grâce à un projet économique viable ».[4]

 

Les investisseurs (crowdfunders) :

Pour l’investisseur, il existe plusieurs solutions de placement de son argent, auprès des établissements bancaires, sociétés financières, compagnies d’assurances, la Bourse, l’investissement direct dans les entreprises, les bons du trésor des états, mais également la finance participative.

« Ces différents projets peuvent être portés par des particuliers, des entreprises ou des associations…

Les contributions financières sont collectées via les plateformes internet spécialisées par mode de financement :

  • le don, avec ou sans contrepartie (crowdgiving),
  • le prêt, avec intérêt ou sans intérêt (crowdlending),
  • l’investissement, soit en obligation soit en action. (crowdequity)»[5]

Le Crowdfunding ce n’est pas que le prêt aux entreprises, même si se secteur est sinistré, en partie à cause des taux bancaires très bas, le risque de défaillance et moins de 400 millions récoltés en 2018 (prévision), le Crowdfunding, c’est aussi des succès comme le financement des énergies renouvevables, de la rénovation du patrimoine et surtout la générosité du public.

 

L’origine de ce projet :

Les dirigeants de l’association Kalune ont été confrontés à de multiples problèmes, dont leur jeune âge, leur manque d’expérience, de soutiens, d’apport financier. De son expérience personnelle, Bruno (Président) a constaté plusieurs problèmes. Il est simple d’avoir une idée, un projet, mais il est plus dur de le concrétisé. La France connait un taux d’échec très important, parce que les projets sont mal financés, qu’il y a trop de retard de paiement, que les entrepreneurs sont asphyxiés par les charges et les impôts divers, et croulent sous la paperasserie. C’est une réalité et des freins trop importants.

Le secteur bancaire est frileux et ne finance que trop peu de projets, sollicitant des garanties trop importantes. IL est indispensable de revoir le système dans sa globalité.

De par son expérience, les porteurs savent très bien que trop de projets intéressant ne sont pas financés en France et ce depuis des décennies, que les entrepreneurs sont freinés dans le développement de leurs activités, qu’en cas de difficulté, il n’y a pas de soutiens et que l’accompagnement est insuffisant.

Le développement du Crowdfunding peut permettre de pallier à ses problèmes et ainsi de créer de la richesse et de l’emploi, dans un pays qui manque cruellement d’emplois privés salariés.

Ils ont constaté :

  • La frilosité des banques
  • Les conséquences du manque d’apport personnel
  • Les conséquences de la sous-capitalisation des entreprises
  • Les risques financiers
  • Le regard des autres sur les échecs
  • Le manque de confiance
  • Le montant des investissements nécessaire dans certaines activités et des freins
  • Les problèmes pour trouver des collaborateurs
  • L’isolement du créateur
  • La fatigue psychique
  • Le manque de soutien, de conseils
  • Le coût astronomique des honoraires des agences immobilières.

 

Vie associative :

Le Crowdfunding peut financer des projets solidaires, culturelles, cultuelles, de développement économique, de protection de l’environnement et des droits de l’homme, des services non financé pour améliorer les conditions de nos concitoyens, pour le logement social, très social et la lutte contre toutes les formes d’exclusion. Et ce indépendamment du pouvoir politique.

Les associations ne doivent pas dépendre uniquement des subventions publiques, mais de plus en plus de donations et de mécénat, afin de financer leurs activités. Trop de bon projet associatif sont stoppé par un manque de financement, alors qu’ils répondent à un besoin et une utilité sociale, créateur d’emplois Perrin, non subventionné, indépendamment du pouvoir politique.

 

Informations complémentaires :

2017 – DRCRRF -Le financement participatif ou crowdfunding (webdossier PDF)

introduction au financement participatif

2017 – association Que Choisir – 170223_Etude financement participatif

2016 – BSI –a212

2015 – BSI – L’hyper croissance du crowdfunding

 

Ouvrages – publications

 

Disponible en format ebook et broché sur amazon.fr

 

Création : janvier 2019 – intégration sur le site : novembre 2020 – dernière mise à jour : 21.11.2020

 

Sources :

[1] « Au Québec, le terme « sociofinancement » est utilisé pour désigner le financement participatif. »

[3] Shutterstock                                       

 

 

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