Aidons concrètement nos entreprises, nos indépendants

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Communiqué de presse de l’association Kalune du 14 avril 2020

Aidons concrètement nos entreprises, nos indépendants

(artisans, commerçants, auto-entrepreneurs, petites et moyennes entreprises, professions médicales et libérales, agriculteurs)

 

L’ensemble des professions libérales, indépendantes et les petites entreprises forment le poumon économique et fiscal de notre pays.

Ce sont les entrepreneurs qui paient le plus d’impôts, de taxes et de cotisations sociales, qui emploient le plus de salariés.

Le secteur de l’artisanat, par exemple, est celui qui emploie le plus de personnes en France, à ce jour.” La crise actuelle va créer une hécatombe dans notre tissu économique, va déclasser l’artisanat au profit de Pôle emploi, qui va devenir le premier employeur de France !

 

Les reports de charge n’aident pas, tout comme le prêt de trésorerie (PGE – prêt garanti par l’état), qui sont des DETTES et des engagements nouveaux (non prévus) pour nombre d’entrepreneurs.

Les dettes à moyen et long termes ne sont pas une solution. Il faudra des années pour que notre économie se relève du tsunami coronavirus. Cette situation crée une situation de stress, de tension, de charge mentale trop importante, qui conduira à une augmentation des dépenses de santé, des dépressions et des suicides. Les mesures doivent être prises maintenant et pas dans plusieurs mois.

Moins d’indépendants = perte fiscale et sociale = déficit = faillite de la France !

La crise du covid-19 va détériorer la situation financière et économique des particuliers et des entreprises. Kalune s’attend à une envolée des demandes d’aide et d’accompagnement pour l’ensemble de la population. A cet effet, nous devons :

  • répondre à cet immense défi, qui va toucher des millions de foyers et des milliers d’entreprises.
  • mettre en place un système universel d’accompagnement, accessible au plus grand nombre.
  • offrir une prise en charge complète, tant économique, financière, juridique que psychologique.
  • apporter la trésorerie nécessaire pour pérenniser l’activité de nos entreprises.

Pour rappel, cette épreuve collective va mettre à genoux des familles, des individus, qui auront du mal à se relever après le tsunami du coronavirus. L’autre problème majeur porte sur le stress des familles qui se demandent si elles arriveront à payer les factures, à se nourrir, qui prient pour ne pas perdre un être proche ou leur emploi. Sans compter tous ceux qui vivaient déjà dans l’angoisse du manque d’argent, des fins de mois difficiles, ainsi que les bénéficiaires des minima sociaux, précaires, étudiants, etc.

  • Des millions de foyers sont fragilisés par les événements actuels, preuve en est le mouvement des gilets jaunes.
  • Des milliers d’entreprises sont également dans une situation financière difficile, voire (et même) très tendue.
  • Toutes les catégories de la population (riche, pauvre, actif, inactif, étudiant, jeune, enfant, adolescent, entrepreneur, indépendant, fonctionnaire, salarié, élu, journaliste) vont vivre une période très difficile, stressante et angoissante.

 Pour bien comprendre, une hécatombe dans notre tissu, produira :

  • un chômage de masse
  • une perte fiscale et sociale astronomique
  • une augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux
  • une désertion des rues, des centres-villes, des zones artisanales et commerciales
  • une augmentation du travail précaire et non-salarié
  • l’augmentation de l’insécurité
  • l’augmentation de la précarité
  • l’augmentation de la pauvreté
  • une cascade de faillite dans l’ensemble du tissu économique.
  • une explosion du déficit de l’Unedic
  • une explosion des allocataires du RSA
  • une explosion des demandes d’aides sociales exceptionnelles (logement, énergie, alimentation, cantine, etc.)
  • une explosion des dépenses de santé au titre de la dépression
  • une explosion de la dette de l’État, des collectivités locales et de la Cades (caisse d’amortissement de la dette sociale)

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles

 Nos représentants doivent décider et valider un plan de relance à la hauteur des enjeux économiques et sociaux :

  • modifier rapidement le cadre du crowdfunding pour encourager les Français à investir et soutenir nos entreprises.
  • Augmenter considérablement l’aide versée aux entreprises françaises (3.000 € pour les entreprises de moins de 200.000 € de Chiffre d’affaires annuel, 1.500 € par salarié et une aide complémentaire portée à un plafond de 10.000 € pour couvrir les charges, les loyers, les factures fournisseurs) sur étude des dossiers.
  • Effacer la dette de tous ceux qui ne peuvent pas payer l’ensemble des charges sociales, fiscales et accorder une remise de 50% pour les autres structures réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions d’euros.
  • Élargir les conditions d’octroi de la garantie BPI (banque publique d’investissement française) à toutes les entreprises, ayant un compte bancaire en France, y compris celles ayant un compte dans une néo-banque.

Sans cela :

  • Des millions de personnes vont perdre leur travail
  • Les dépenses de santé au titre de la dépression vont exploser
  • Les dépenses d’aides sociales seront surréalistes

Le coût va être abyssal

 L’endettement de la France est actuellement de 2.452 milliards d’euros, dont 90 milliards de la Cades, l’organisme qui gère la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale).

Nous avons établi les prévisions suivantes sur une base d’un confinement de 9 semaines et une reprise partielle de l’économie à partir de la dixième semaine, ainsi que les mesures indispensables à prendre par la suite.

Prévision des dépenses de l’Etat liées à la pandémie de Covid-19:

Coût du chômage partiel

40 milliards

Plan de relance

100 milliards

Provision garantie BPI

80 milliards

Perte fiscale des collectivités locales et de l’État

50 milliards

Mesures d’accompagnement préventif, traitement du surendettement des particuliers et des procédures collectives

5 milliards

Baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et les bébés

5 milliards

Sous-total :

280 milliards

 

et une prévision pour les dépenses sociales, qui seront à la charge de la Cades (caisse d’amortissement de la dette sociale) :

 

Effacement et réduction des cotisations sociales

60 milliards

Renforcement des moyens des hôpitaux, coût des soins et équipement, augmentation des rémunérations des soignants

40 milliards

Soins psychiatriques

10 milliards

Soins des maladies chroniques et du manque de soins pendant le confinement

30 milliards

Augmentation de l’indemnisation par l’Unedic

30 milliards

Sous-total :

         170 milliards

 

En conclusion, la France qui travaille, qui paie ses impôts, qui assume majoritairement la charge fiscale et sociale, a besoin d’un soutien du pays.

Ses entrepreneurs, leurs salariés et familles ont besoin de recevoir des mesures fortes et efficaces du pays et de notre gouvernement.

Sans cela, il n’y aura plus de cotisants et de contribuables professionnels dans ce pays, mais que des grandes entreprises …..

Ces mesures sont un juste retour de l’engagement de ces Français pendant des décennies à soutenir notre pays, à le porter à bout de bras.

Vous devez assumer  votre responsabilité, et soutenir les français dans la difficulté.

Il faut enfin une vraie décentralisation et DONNER plus de moyens et de POUVOIR aux collectivités, qui sont proches des entrepreneurs et du tissu économique.

Aujourd’hui, à l’image du secteur médical où il existe des services d’urgence et des services de soin,  nous devons mettre en place les outils et les moyens nécessaires pour prévenir et traiter sur le long terme les difficultés économiques et financières.

Les procédures collectives et de surendettement ne doivent être que des “soins palliatifs” et non des procédures standard.

M. MACRON, faites plus que le minimum

  

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Notre ancien communiqué du 6 avril 2020

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