L’économie sociale et solidaire

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L’économie sociale et solidaire a une implication humaniste très importante, plaçant l’HOMME avant le profit et donc à la fois les salariés, les clients et les partenaires de l’entreprise. Par conséquent la finalité humaine s’oppose au Business et au Capitalisme. « Acteur économique de poids, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 12,7 % des emplois privés en France. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés, pour une masse salariale annuelle de 55 milliards d’euros. » Le développement de l’ESS dans le monde doit permettre de réduire les inégalités. En France, nous avons créé l’économie sociale et solidaire, qui regroupe des milliers d’entreprises et des millions d’emplois. « Cette économie démontre fondamentalement que d’autres logiques et systèmes que ceux fondés sur la seule domination du capital existent. Au-delà de la performance économique, la valeur ajoutée des entreprises qui la composent s’exprime en termes de participation, de responsabilité, de démocratie, et plus largement de cohésion sociale. L’économie sociale et solidaire est ainsi une vraie force novatrice susceptible d’apporter des pistes de réponse et d’être force de proposition face aux enjeux de société actuels. »[1] Les structures de l’ESS ont du mal à se financer. En effet, les associations connaissent différents problèmes (manque d’encadrement, place très importante des bénévoles, fiscalité très compliqué, etc…). Se sont des freins au développement et surtout à la pérennisation de l’activité à cause du manque de capitaux propres et du manque de trésorerie permanent, car elle ne peut se développer en faisant entrer un investisseur, avoir recours aux crédits. Les associations ne peuvent attirer de partenaires financiers, ne disposant pas de capital et ne peut donc se développer économiquement et indépendamment de toutes aides extérieures. L’ESS regroupe plusieurs statuts juridiques, basés sur la non lucrativité et la juste répartition des excédents, la gestion démocratique, la libre adhésion, et la solidarité :
·      les associations : Plus de 165000 associations actives et employant plus de 1,8 millions de salariés en France
·      Les mutuelles : (dont de santé et de prévoyance, d’assurance, d’initiative sociale). 38 millions de personnes sont couvertes en France.
·      Les fondations : (reconnue d’utilité publique, sous égide, d’entreprise, etc…). 1400 d’entre elle participe à l’ESS
·      Les coopératives : (notamment les SCOP et SCIC). 21.000 sont en activités en France
·      Les sociétés : (commerciales à vocation sociale.
  histoire :  « L’économie solidaire est apparue à la suite des revendications de mai 68 contre la société de consommation. Elle vise à promouvoir la création de lien social, l’égalité entre] individus (égalité d’accès, égalité des chances) et le développement local durable. Dans un premier temps tourné vers l’insertion et les services de proximité, le champ d’action de l’économie solidaire s’est élargi : commerce équitable, finances solidaires, réseaux d’échanges de savoirs, etc. Ces initiatives peuvent être issues :
  • d’entrepreneurs voulant contribuer à l’intégration par l’économie de populations en difficulté,
  • d’habitants, d’usagers ou de professionnels prenant en charge la conception des services qu’ils estiment nécessaire,
  • de consommateurs qui s’organisent pour vérifier la qualité et l’origine des produits qu’ils achètent,
  • d’épargnants utilisant différemment leur argent,
  • »[2]
 
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