situation du vendredi 20 mars 2020

Quatrième jour du confinement, très difficile à supporter pour beaucoup de Français, qui ne comprennent pas l’intérêt pour leur santé.

Malgré de nombreux appels à rester chez soi, les gens sont toujours dehors.

Pour ma part, je suis sorti 3 minutes mercredi soir pour jeter le sac-poubelle. Être enfermé est difficile, mais nous en sommes pas en prison. Nous avons la télévision, internet, les smartphone et notre famille. Cette crise devrait nous permettre de nous rapprocher des nôtres.

Nous savons enfin la vérité sur le manque de masques, il n’y a eu ni prévention, ni réflexion et encore moins d’anticipation. Des citoyens comme moi se se sont posés des questions dès le mois de novembre et nos dirigeants ont cru, comme en 1986, que la crise allait contourner notre pays, comme le nuage de Tchernobyl.

Nos soignants et nos secouristes sont en première ligne et tombent les uns après les autres. Ils font un travail formidable, par vocation, par devoir et non pour l’argent. Sans moyens de protection, ils se mettent en danger et nous mettent en danger. Mais comment faire. Le besoin est colossale entre 5 et 20 millions de masques par jour et des livraisons bien inférieurs. Que dire du manque de test de dépistage qui pourrait réduire le nombre de contaminateurs.

Vraiment, nous sommes devenus un petit pays et nous allons voir notre système de santé explosé, puis notre système politique. Après cette crise, il faudra repenser notre Nation.

Pour financer les besoins énormes et surtout essayer de sauver notre économie, nous allons devoir emprunter des sommes considérables à des investisseurs et à la BCE. Entre 300 et 500 milliards seront nécessaire si la crise dure moins de 6 mois. Les taux d’intérêt remontent ce qui nous coutera plus cher en intérêt.

Il faut sauver notre industrie, maintenir les emplois indispensables car un arrêt de l’économie serait une catastrophe. Nous sommes rentrés dans une période de vache maigre.

Pour ma part, j’essaie d’apporter ma petite pierre à l’édifice et essaie de construire un plan complet pour aider et accompagner les naufragés de la crise (tant entreprises que les particuliers).

La situation devient inquiétante en Italie, incontrôlable en Iran et en Afghanistan et devient une priorité sur le continent africain.

J’ai besoin de votre aide, de votre soutien, de vos partages, de vos contacts pour y arriver.

notre communiqué de presse

merci

Bruno

 

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