Témoignage d’auteurs indépendants

témoignage de Christophe Tournier, l’auteur de « Manuel d’Improvisation théâtrale »
Christophe Tournier, l’auteur de « Manuel d’Improvisation théâtrale », nous confie les aléas de son parcours : «  Il y a maintenant plusieurs années, j’ai entrepris d’écrire mon « Manuel d’improvisation théâtrale ». Je sais qu’il n’existe rien d’équivalent en langue française alors que le monde anglo-saxon regorge de livres sur ce thème. Enrichi par mon expérience personnelle, mon livre a pour ambition de partager toutes les connaissances sur le sujet et d’en faire une étude complète. Lorsque mon manuscrit est enfin prêt, j’ai deux objectifs : trouver un éditeur de théâtre reconnu et faire en sorte que mon livre soit disponible sur Internet à travers Amazon.fr, pour toucher le monde francophone auquel il s’adresse plus particulièrement. Le manuscrit est accompagné d’un synopsis, de quelques chiffres éloquents sur le développement de l’improvisation théâtrale en France et ailleurs. J’ajoute que l’impact du livre est assuré à travers notre site internet, www.impro.ch, parmi les plus visités sur le sujet. Après une longue attente de plusieurs mois, j’essuie des refus de toutes les éditions théâtrales. Une de ces maisons d’édition les plus connues hésite longuement avant de m’envoyer un mot manuscrit très gentil que je juge encourageant.
Ma sœur, journaliste dans un grand magazine, est ma première lectrice. « Ton livre est bon. Tous les livres ne sont pas aussi riches et n’ont pas nécessité autant de recherches et de travail que le tien. » Au creux de la vague, elle me réconforte et me propose les services d’un ami concepteur et l’adresse de l’imprimeur BOOK IT, me permettant d’éditer un livre de qualité à partir de cent exemplaires au minimum. Je me lance dans l’auto-édition. Pas d’utilisation de MSWord, nous utilisons Quark XPRESS pour faire une couverture et une mise en page professionnelle.[1] On n’écrit pas un livre tous les jours. Deux mois plus tard, heureux et fier, une fois le livre imprimé, je me rends dans une grande librairie. Celle-ci me propose 55 % de marge pour prendre mon livre en dépôt. Je laisse tomber. Je fais les premières promotions lors de spectacles d‘improvisation. Au bout d’un mois, j’en vends plus d’une centaine et reçois de cinq à dix commandes Internet par semaine.
Fort de ces quelques chiffres, j’entreprends de contacter Amazon et Alapage pour un référencement. Alapage me répond qu’il ne travaille pas avec les autoéditeurs et Amazon me demande de trouver d’abord un diffuseur. Cette nouvelle quête se heurte également à des refus. Le contact le plus remarquable est le suivant. Je vante mes chiffres de vente : environ dix par semaine. Le diffuseur n’en a cure et me répond que tout dépend du fait qu’il ait un coup de foudre en ouvrant mon livre. Pas de nouvelles depuis. L’émotion n’a pas électrisé ce diffuseur et ma quête tourne court.
Un jour, surprise ! Je reçois ma première grosse commande librairie par courrier. Cinq d’un coup ! Je téléphone dans cette librairie généraliste du sud de la France. J’apprends que par un magazine interne portant sur les nouveautés, le libraire a découvert le titre et tente le coup. Mon livre est à mettre dans la rubrique Essai et non pas Roman. Il a donc droit à cette information même en tant qu’auto-édition. Les commandes arrivent la plupart du temps grâce à une demande directe d’un client. Le monde de la librairie préfère encore le fax ou le courrier postal. J’ai installé un logiciel de fax virtuel sur mon PC qui me transmet les fax sur ma messagerie internet. Les commandes marchent peu, en France, grâce à internet. Les gens sont méfiants lorsqu’ils envoient un chèque à un inconnu. Les Éditions Universelles permettent de lever cette crainte en partie, car le client peut payer le livre par CB sur un site sécurisé. En général, ils préfèrent passer par un libraire. Par contre, les ventes Internet en Suisse marchent bien. Dans le meilleur des cas, le client le reçoit deux jours après sa commande, avec un bulletin de versement pour sa banque ou la poste suisse. Cette méthode de paiement après livraison ne génère que très peu d’impayés.
Un an après la publication du livre, j’en ai vendu 650 environ et les commandes continuent d’affluer. Fréquemment, je rencontre des lecteurs ou je reçois de leur part des messages de félicitations. Au début, je me disais : « 500 une réussite, 1 000 un best-seller ! » Il est drôle de constater que malgré l’aspect virtuel d’Internet, à l’exception de Paris, mes ventes sont inversement proportionnelles à la distance de mon lieu d’implémentation : la région de Genève. Ainsi à ma grande surprise, j’ai plus d’acheteurs en Italie qu’en Belgique.  À ma grande satisfaction, mon livre dépasse largement sa cible de lecteurs initiaux. Ce n’est plus les improvisateurs qui l’achètent, ce sont les gens de théâtre. J’ai découvert que la grande majorité des livres sur le théâtre étaient des biographies ou des dissertations générales. Il existe peu de choses sur l’art du comédien, sur les exercices de base de l’acteur. « J’ai une soirée à animer, un atelier de théâtre à préparer pour ce soir : qu’est-ce que je fais ? » « J’ai besoin de progresser dans telle direction. Que dois-je travailler ? » Mon livre semble couvrir ces exigences.
J’obtiens sans difficulté un référencement à la FNAC. Mais qu’en faire ? Fort de ce référencement, je téléphone à une FNAC. Mon numéro de référence est xxx. Ce mois-ci, vous avez un partenariat avec le festival d’impro de Paris. Voudriez-vous prendre mon livre sur ce thème ? Réponse : Je ne suis pas sûr. Envoyez quand même un dossier de presse… Depuis, pas de réponse.
Ne cherchez pas mon livre dans le rayon d’une librairie. Il n’y en a que deux ou trois, en France, qui exposent mon manuel. Il n’y a que le bouche à oreille qui fonctionne. L’autre jour, à ma grande surprise, j’ai découvert qu’il était affiché sur Amazon.fr. Ne me demandez pas comment il y est arrivé !?  Je ne crois pas que je comprenne mieux le monde de l’édition et de la diffusion aujourd’hui. Néanmoins, celui de la « distribution » fonctionne parfaitement. Je n’ai pas le temps de démarcher les libraires directement. Cela demanderait trop de ressources. Peut-être que pour ceux-ci, il est très agréable de travailler avec de petits auto-éditeurs. Le livre arrive toujours peu de temps après leur demande. Je travaille grâce à un réseau grandissant de libraires qui commandent avec une régularité de métronomes sans avoir effectué de démarches particulières. J’essaie d’être professionnel et de livrer le plus tôt possible. J’avoue que je suis un peu débordé. En dehors de mon travail, je passe mon temps à faire des factures et des paquets. […] Dans mes périodes d’abandon, je regrette que celle-ci ne m’ait pas sauvé d’un cancer, ce qui m’aurait peut-être permis une confession poignante et une publication chez un éditeur reconnu. J’adore mon travail de consultant en informatique, mais parfois j’aurais envie d’arrêter de travailler et d’avoir plus de temps pour écrire ou éditer d’autres livres afin de proposer à mon réseau de libraires un catalogue plus large de titres originaux qui n’intéresseraient pas les diffuseurs et ne passionneraient que ma poignée de lecteurs… »[2]
[1] Attention ! On peut aussi faire une mise en page très professionnelle avec Word.
[2] Christophe Tournier, auteur de « Manuel d’Improvisation Théâtrale », Éditions de l’eau vive, Saint-Martin-Bellevue, France, 2003.
Témoignage de Bertrand Gobin , écrivain à succès, journaliste
Témoignage de Bertrand Gobin[1], écrivain à succès, journaliste au magazine LSA. Auteurs entre autre des ouvrages suivants :

  • 2005 – Le secrêt des Mulliez (plus de 30.000 exemplaires vendus)
  • 2015 – “La face cachée de l’empire Mulliez” (des milliers d’exemplaires).

Il a publié des ouvrages d’autres auteurs, dont :

  • 2007 – Donateurs si vous saviez… – Du Téléthon aux Restos du coeur, enquête dans les coulisses des associations
  • 2008 – Leclerc : enquête sur un système
  • 2010 – Carrefour Des Illusions – Le Journal De Bord D’un Ex-Dirigeant Du Groupe
  • 2010 – Confidences D’Un Leader Paysan – Entretiens Avec Jean-Michel Lemetayer

Bertrand est un journaliste d’investigation à la base, spécialisée dans la distribution. Il a travaillé plusieurs années sur son premier ouvrage « le Secret des Mulliez, révélations sur le premier empire familial français ». Un livre autoédité, sortie en octobre 2006 et qui a été un véritable carton. Plus de 30.000 exemplaires vendus, dont plusieurs centaines par l’intermédiaire des éditions universelles et d’Aapédition. Sa diffusion a été arrêtée en août 2008, suite à une décision de justice.
Lors de la précédente édition, Bertrand nous avait confié ses propos. Depuis, sa maison d’édition est devenue une très belle entreprise. Il a suivi nos conseils.
« Je suis très satisfait d’avoir auto-édité mon ouvrage. Je ne m’y étais pourtant pas préparé, ce sont les circonstances qui en ont décidé ainsi, en particulier les difficultés à trouver un éditeur prêt à s’engager et le manque de relations dans les milieux concernés. Ce fût donc un choix contraint, mais que je ne regrette aujourd’hui absolument pas.

  • Cela n’a pas empêché le libre de rencontrer un vrai succès
  • Ce fut pour moi une manière d’accompagner mon manuscrit plus en aval avec toutes les satisfactions liées au fait d’avoir mené à terme ce « chantier personnel ».

Cela dit, l’auto-édition suppose un véritable changement de casquette entre le moment où vous mettez le point final à votre manuscrit et celui où  vous vous engagez dans l’édition voire la diffusion. Il faut dès lors intégrer des notions de marketing et de communication indispensables pour faire savoir que votre livre existe et donner envie, aux journalistes d’abord, aux lecteurs ensuite, d’en savoir plus sur le sujet. En ce qui me concerne, j’ai fait coïncider  une période de souscription avec une campagne de buzz (diffusion des bonnes feuilles, contacts presse, etc..) qui m’a permis, le moment venu, d’avoir une idée plus précise des quantités à imprimer.
S’auto-éditer et s’auto-diffuser, c’est accepter d’assumer des tâches qui n’ont rien à voir avec l’écriture : conception de la couverture, montage et suivi de fabrication/impression, emailing, formalités administratives, etc. Si le succès est au rendez-vous (ce qui fut mon cas avec plus de 15 000 exemplaires vendus en 5 mois), la charge de travail peut même s’avérer extraordinaire. Certains soirs, en rentrant du travail, j’avais plus de 200 enveloppes à ouvrir, adresses à saisir, chèques à pointer, étiquettes à coller, livres à mettre sous pli, etc. Le hic, c’est que le succès n’est absolument pas prédictible et que cela survient sans que vous ayez eu le temps de vous organiser. IL faut donc tout faire dans l’urgence, car le lecteur, lui, se fiche de savoir qui édite le livre. Il veut simplement recevoir son ouvrage, le plus vite possible. »
[1] http://www.bertrandgobin.com/
Témoignage de Bruno PARIZOT
Bruno PARIZOT a été confronté à plusieurs problématiques lorsqu’il a souhaité éditer en 2004 son premier livre“Le Joola, le naufrage de la honte !”. « En effet, j’avais deux solutions principales, soit confier mon manuscrit à une maison d’édition qui allait l’imprimer, le diffuser et me reverser des droits d’auteur qui était de l’ordre de 6% du prix de vente HT, des clopinettes en quelques sortent ;  soit éditer moi-même le livre, et là s’offrait à moi plusieurs solution, l’auto édition, l’édition à compte d’auteur et enfin l’édition par une association. »
Bruno à découvert ce  tallent d’écriture par hasard. « Lors d’un bilan de compétence en 2002, la formatrice me la fait ressortir et permis de prendre conscience de cette capacité de recherche, de triage de l’information et d’écriture.  Il a écrit d’autres manuscrits qui n’ont jamais été publié jusqu’à ce jour.
Il a créé l’association Aapédition, pour éditer et diffuser des ouvrages de qualité. Il avait fait le constat suivant dès 2004 : « Il y a dans notre pays, des auteurs de talent anonyme, inconnu et reconnu qui trouvent face à eux des portes fermées ; or, nous leur ouvrons notre porte avec nos moyens, pour les aider à se faire plaisir et à être diffuser et reconnu. »
A la suite de ses problèmes de santé, en 2013, les activités de l’association ont été suspendues pendant 4 ans. En 2017, Aapédition a été relancé pour soutenir la publication de l’ouvrage « l’affaire des RSI ».
« Lorsque j’ai commencé à me poser des questions sur le monde de l’édition, j’étais naïf en mars 2004, et j’ai fait des recherches et trouver autant sur le net qu’auprès des administrations tout et son contraire. Etant passionné par le droit depuis toujours, j’ai fait ce que je sais faire le mieux et donc entamer des recherches sur les codes en vigueurs, la jurisprudence constante, et la lecture des circulaires internes des administrations concernés (l’administration fiscale, l’URSSAF particulièrement). Et là, ne fut pas ma surprise de constater que j’avais eu la très bonne idée de prendre beaucoup de temps pour faire ce travail d’enquête, pour en conclure, que sans l’avoir fait, j’aurais sûrement eu de grave problème par la suite.
Etant donné que j’ai fait un lourd travail pour moi, j’ai décidé de vous le faire partager n’étant pas égoïste, et en même temps me rembourser des frais et me rémunérer pour le temps que j’y aie consacré par la même occasion. Je vous rappelle une donnée importante le taux de TVA dans l’édition est de 5,5%. »
 « Avec Evelyne des éditions universelles , nous avons été les premiers à proposer des EBOOK (livres numériques) au format PDF, avec plusieurs ouvrages, dont le Joola, le Nauffrage de la Honte, paru en 2004. Nous fois de plus, nous avons été précurseurs en la matière. »
 Son parcours professionnel est atypique. Par le passé, il a lui-même créé ou repris des entreprises ; été fondateur et membre de plusieurs associations de soutien aux personnes en difficulté sociale et financière.  Il aide les entreprises en difficulté à se restructurer.
Bruno est un spécialiste de la création et du développement d’entreprise ; il a décidé depuis quelques mois déjà de développer un concept d’assistance des projets de créations d’entreprise. C’est également un spécialiste du traitement des difficultés économiques et du surendettement.
C’est également un auteur – éditeur, il est président de l’association Aapédition depuis 2004 et conseille les auteurs depuis la même année.

  • Kalune (est une structure marseillaise, qui apporte les compétences et moyens nécessaires au soutien de l’entrepreneuriat et au sauvetage des entreprises en difficulté. Elle propose un service d’assistance administrative, juridique et exécute également des travaux d’ingénierie technique et financière. Elle intervient dans plusieurs domaines tant auprès des professionnels que des particuliers. Kalune assiste et accompagne :                  .
  • Les entreprises en création, en développement, en difficulté et en crise
  • les crowdfunders dans le financement participatif (servie de conseil et d’assistance)
  • les auteurs en autoédition
  • les particuliers en difficulté administrative et financière.

 2004 – « Le Joola, le nauffrage de la Honte »
2004-2010 : “Le Guide pratique de l’autoédition” La septième édition doit paraître en septembre 2019
Avril 2017 : L’Affaire des RSI (livre en version gratuite) et en Septembre 2018: L’Affaire des RSI 2 (livre en version payante). Ce livre porte sur le scandale financier qui secoue la Côte d’Ivoire depuis fin 2017.
Claude Vallier, auteur de « L’auteur en Liberté – Guide de l’Édition Alternative », 2001.
 « Le Distributeur ne fait qu’un travail d’acheminement. Toute la publicité, le démarchage des Libraires, l’organisation de l’Office (combien de livres, à quels Libraires) est le fait du Diffuseur, qui utilise ensuite les camions et autres moyens logistiques du Distributeur. Les libraires sont donc submergés de bouquins qui les encombrent (ils manquent tous de place) et ils laissent dans les cartons ceux qu’ils ont moins de chances de vendre : ceux des auteurs sans notoriété dont les médias ne parlent pas, par exemple. Ou, au mieux, les exposent dans un coin reculé pendant quelques jours (le temps de vérifier qu’ils ne se vendent pas) jusqu’à l’arrivage suivant.
Mon Diffuseur m’a fait croire que mon premier stock était vendu (alors qu’il avait simplement été envoyé dans ces conditions aux Libraires), puis m’a demandé de faire faire un retirage (pour les envoyer de nouveau à d’autres Libraires) et, au bout d’un an, m’a signifié que, les livres n’ayant pas été vendus, j’avais le choix ou de les récupérer (à mes frais, et sans perspectives réelles de vendre un tel stock : livre « en fin de carrière » et souvent défraîchi) ou de les faire mettre au pilon (gratuitement, quand même !), ce que j’ai fait. J’en ai juste gardé un petit stock chez moi pour « ma consommation », c.-à-d. les commandes que je reçois directement. »
Rémi AMAR (Directeur général adjoint des éditions du Seuil)
Lorsdu Forum organisé par le Syndicat national de l’édition, le 9 mars 2004.
 « L’objectif ultime est en effet de trouver un lecteur, ce qui passe par toute une série de gestes à faire, à commencer par réfléchir au bon diffuseur. Qu’est-ce que c’est qu’un bon diffuseur ? Ce n’est pas forcément le plus gros, celui qui a le plus d’équipes, le plus de représentants. En fait, le bon diffuseur est celui dont les équipes commerciales comprendront le mieux la spécificité éditoriale d’une maison d’édition. Au Seuil, parce qu’on a un style, une expertise, une expérience, on sait bien vendre certains livres. Dans d’autres cas, on n’est peut-être pas les meilleurs. En premier lieu, il faut donc se demander vers qui se tourner pour commercialiser tel livre. Ensuite, sachant que l’objectif est de trouver un lecteur, il faut réfléchir au marketing. »[3]
 
« Souvent les éditeurs ne comprennent pas le refus des diffuseurs pour prendre en charge leur livre. D’abord, il y a des problèmes de cohérence de catalogue : tout le monde n’est pas capable de commercialiser tous les titres, chacun est plus ou moins fort dans certains domaines. Mais il y a aussi un problème d’équilibre et de charge de travail des équipes de vente. Lorsque de nouveaux éditeurs rentrent chez un diffuseur, le temps de travail qu’on consacrait aux éditeurs déjà présents dans la maison va un petit peu diminuer pour pouvoir laisser place aux nouveaux entrants. Il y a donc un équilibre général à maintenir, ce qui fait que le choix n’est jamais si simple. »[4]
 
Effectivement, rien n’est simple et l’auteur indépendant n’est pas le seul à en souffrir. Certains petits éditeurs se sont unis afin de créer leur propre maison de diffusion. Nous devons en faire autant, et créer d’autres structures, parallèles à celles existantes, plus simples, plus directes, plus en rapport avec nos moyens et possibilités.

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