Rendement

 « Les plateformes de prêt aux entreprises proposent des taux d’intérêt alléchants pour attirer les particuliers prêteurs. On peut en effet y investir à des taux proches de 8-9 % voire plus. Cependant il ne faut pas oublier que le risque est important et que les prêteurs peuvent perdre l’intégralité de leur placement. A ce titre, plusieurs plateformes ont mis en place des solutions pour limiter ce risque et ainsi protéger les prêteurs.

Il faut tenir compte de la fiscalité, des risques, frais de gestion et ne pas oublier que les taux proposés sont BRUT

« il faudra déduire des gains issus de ce pourcentage d’intérêts brut ces 3 éléments :

  • La commission de la plateforme (variable mais toujours indiqué et souvent assez peu impactant).
  • Les impôts et taxes
  • Les défauts »

 

Rendement :

« Les plateformes de prêt aux entreprises proposent des taux d’intérêt alléchants pour attirer les particuliers prêteurs. On peut en effet y investir à des taux proches de 8-9 % voire plus. Cependant il ne faut pas oublier que le risque est important et que les prêteurs peuvent perdre l’intégralité de leur placement. A ce titre, plusieurs plateformes ont mis en place des solutions pour limiter ce risque et ainsi protéger les prêteurs.

Il faut tenir compte de la fiscalité, des risques, frais de gestion et ne pas oublier que les taux proposés sont BRUT

« Il faudra déduire des gains issus de ce pourcentage d’intérêts brut ces 3 éléments :

La commission de la plateforme (variable mais toujours indiqué et souvent assez peu impactant).

L’impôt sur le revenu (ces intérêts sont imposables).

L’impôt sur les sociétés et les prélèvements sociaux seulement si vous passez par une holding françaises (15% + 15.5%). Ce qui n’est pas souvent le cas (souvent réservés aux plateformes spécialisées dans l’immobilier, peu en odeur de sainteté avec le législateur actuellement).

« Entre rendements surestimés et risques sous-évalués, l’UFC-Que Choisir dénonce les « risques et abus » du financement participatif d’investissement.

Un « miroir aux alouettes », pour des « rendements réels inférieurs à celui du livret A »[1] avec des « indicateurs de risque largement sous-estimés »… L’UFC-Que Choisir[2] hausse le ton contre les plates-formes de Crowdfunding.

[…] L’environnement macroéconomique et financier est favorable à cet essor. Avec, d’un côté, une réduction du volume de prêts bancaires. Et de l’autre, une chute des rendements nominaux de produits d’épargne traditionnels (à commencer par le livret A, à 0,75 % en 2016, loin des 4 % affichés en 2008) qui incite les consommateurs à se tourner vers des solutions dont la publicité promet des performances plus alléchantes.

[…] Problème, d’après l’UFC-Que Choisir : le niveau de connaissances financières « particulièrement faible » des Français est « propice à la recrudescence des arnaques aux placements en ligne ».

L’analyse de 337 entreprises financées (« choisies au hasard ») a confirmé ces inquiétudes : le système est « par nature générateur de risques, portés par les seuls consommateurs », avec des projets « que le secteur bancaire n’a pas jugés viables » et fragilisés de surcroît par les taux de crédit proposés. »

 

Création : janvier 2019 – intégration sur le site : novembre 2020 – dernière mise à jour : 21.11.2020

 

Sources :

[1] Une fois les défauts et la fiscalité déduit, le rendement final « devrait s’établir entre 0,33 % et 1,6 % », selon l’UFC-Que Choisir.

[2] Alerte sur les risques et abus – Financement participatif : un miroir aux alouettes pour l’UFC-Que Choisir –  -23 février 2017

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