les chiffres du crowdfunding
Les chiffres en France de 2015 à 2017 :
Les plateformes françaises ont collectés des sommes de plus en plus importantes :
- 152 millions d’euros en 2014 (Plus précisément, 88,4 millions d’euros ont été levés en prêts, 38,2 millions en don et 25,4 millions en equity Crowdfunding) ».
- 167 millions d’euros en 2015
- 234 millions d’euros en 2016 (96 millions en prêt, 68 millions en don et 68 millions en investissement)
- 336 millions d’euros en 2017 (195,4 millions en prêt, 83 millions en don et 58 millions en investissement). Sur ce total, 30 millions ont été investi dans le secteur social, 45 millions dans le secteur culturel, 151 millions dans l’économie et 110 millions dans l’immobilier).
En 2017, 24.126 projets ont été financés et il ressort de « l’enquête annuelle de Financement participatif France, que « Les gens souhaitent investir dans des projets locaux, qui font sens par rapport à leurs centres d’intérêt », détaille Céline Viala. »[2]
En 2018, la première tendance porte sur une augmentation de 50 à 60% des collectes par rapport à l’année précédente, avec une forte progression de l’investissement en immobilier. « Au premier semestre 2018, le Crowdfunding a récolté 621 millions d’euros, soit 59 % de plus que sur la même période en 2017. La catégorie «prêt aux entreprises» est celle qui a le plus progressé d’un semestre à l’autre. L’immobilier est le secteur le plus demandeur de financement participatif, suivi par le commerce et l’énergie. »[3]
Le secteur du financement immobilier et celui de la transition écologique se développent plus rapidement, alors que le financement des PME se réduit, jugé pas assez rentable et concurrentiel au secteur bancaire.
Les chiffres dans le monde :
« Le financement participatif est un marché estimé à 1.000 milliards de dollars en 2020 ! Il a révolutionné le monde de l’investissement : les entreprises, associations ou entrepreneurs impliquent leurs futurs clients pour financer leur projet en les faisant participer à l’aventure. »[4]
« Devenu une véritable alternative au système bancaire, le procédé s’est étendu dans le reste du monde. Alors que l’industrie pesait 880 millions de dollars en 2010, elle représente 16,2 milliards de dollars en 2014 ! En 2015, 34,4 milliards de dollars ont été collectés dans le monde entier. Face à cette hyper croissance, le secteur a connu en très peu de temps une multiplication des acteurs et des utilisateurs. Le Crowdfunding a récolté près de 3 milliards de dollars dans le monde en 2012, 10 fois plus qu’en 2009. Le marché américain représente environ 60%. Entre 2012 et 2015, soit en 3 ans, le montant collecté a été multiplié par 10, et de 100 entre 2009 et 2015.
« En Europe, le dernier rapport consacré au financement participatif fait état d’un secteur en plein essor. Grâce au développement de réglementations propres à chaque pays comme c’est le cas en France, ce mode de financement pourrait devenir un véritable coup de pouce pour les entreprises tout en protégeant les investisseurs. D’après une étude de l’Université de Cambridge, 5,431 milliards d’euros ont été échangés en 2015 en Europe sur les plateformes spécialisées dont 4,412 milliards rien qu’au Royaume Uni.
Le Royaume-Uni fait justement partie avec la France, l’Espagne et l’Italie des pays européens les plus actifs dans le domaine du Crowdfunding : ils disposent tous d’un cadre réglementaire dédié au financement participatif en equity, véritable aide au développement des plateformes.
Dans le monde, les États-Unis et l’Asie figurent comme des acteurs majeurs du financement participatif. Les investissements y représentaient respectivement 33,6 milliards et 94,6 milliards d’euros en 2015. »[5]
Baromère du crowdfunding en France :
2017 :
Barometre-CrowdFunding-2017_KPMG-FPF
2018 :
Baromètre-Crowdfunding-1er-semestre-2018_KPMG-FPF
2019 :
2020 :
Création : janvier 2019 – intégration sur le site : novembre 2020 – en cours de mise à jour
Sources :
[1] https://blog.hiscox.fr/crowdfunding-evolution-perte-vitesse/
[2] « Le financement participatif séduit toujours plus d’entreprises, Financement » Les échos du 13 juin 2018.