freins au crowdfunding
Le développement du crowdfunding en France est freiné par plusieurs facteurs :
- « un problème de microéconomie. Les plateformes de crowdlending doivent réussir un savant dosage pour marier des aspirations opposées : celles des prêteurs qui cherchent des taux d’intérêt élevés et celles des entreprises emprunteuses qui cherchent de l’argent à coût réduit. Ce dosage peut se résumer dans les termes suivants : Cette équation s’avère simple à résoudre au Royaume-Uni mais semble quasiment insoluble en France (taux bancaire moyen : 1.8% en France contre 3.3% au Royaume-Uni)»
- La concurrence des banques traditionnelles, qui financent actuellement l’économie française, bénéficiant des garanties BPI, SIAGI, et autres organismes mutualisés, des cautions personnelles et nantissement divers.
- La faiblesse du loyer de l’argent (inférieur à 1% pour de bon dossier).
- Cette faiblesse oblige les plateformes a proposé des taux bas aux prêteurs, sans garantie, et de proposer un rendement inférieur à 3% aux prêteurs. Pour des rendements plus imports, ces dernières doivent financer des entreprises à risque, et donc augmenter le risque de défaut.
- La réglementation en cours d’évolution.