Les produits standards :

 

Prêts (Crowdlending) :

« c’est le prêt aux entreprises. Les épargnants peuvent directement prêter de l’argent à des entreprises pour financer divers projet mais principalement du besoin de fonds de roulement. Le taux des crédits est très élevés, atteint parfois entre 8% à 10%, alors même que les banques acceptent de prêter à 2% !»

Le coût d’une opération de crowdenling n’est réservé qu’à des entreprises qui ont du mal à se financer par les banques traditionnels ou en manque de fonds propres. IL permet également de financer des dépenses (trésorerie, recherche, développement, stock, etc…) non finançable par ses dernières.

Il peut s’agir de :

  • prêts sans intérêts,
  • prêts avec intérêts, sans caution ni garantie
  • prêts en minibons.

Le principal risque est le défaut de paiement (impayé partiel ou perte total du capital en cas de difficulté ou de procédure collective.

 

Les minibons :

« Les minibons sont des bons de caisse spécialement conçus pour le financement participatif. Ils pourront donc être échangés sur les plateformes de Crowdfunding qui ont opté pour le statut CIP ou PSI (art. L223-6). Les minibons, à l’instar des bons de caisse, désignent des titres nominatifs et non négociables comportant l’engagement par un commerçant de payer à échéance déterminée, délivrés en contrepartie d’un prêt. »

Le décret du 28 octobre 2016 a créé cet instrument financier et détermine les conditions suivantes :

  • Les minibons ne peuvent être opérés que par les plateformes CIP et PSI
  • Le seuil d’emprunt est de 8 M€ sur une période de 12 mois
  • La périodicité de remboursement ne peut être supérieure à un trimestre
  • Il n’y pas de plafonds coté prêteurs
  • Les personnes morales pourront prêter sur les plateformes CIP

 

Titres participatifs (SCOP et SCIC) :

« Un titre participatif (TP) est un titre financier émis directement par une entreprise coopérative (SCOP ou SCIC) dans le cadre d’une recherche de fonds propres pour financer sa croissance. Les titres participatifs ne donnent pas droit de vote à leurs détenteurs mais ils permettent de percevoir un intérêt et une prime de remboursement. L’intérêt versé comporte une partie fixe et une partie qui varie selon les performances de l’entreprise au moment du remboursement des titres. Le taux d’intérêt, sa plage de variation en fonction des performances de l’entreprise et la plus-value de remboursement sont fixés en amont de la collecte, dans le contrat d’émission des Titres Participatifs. »[1]

 

Les titres associatifs :

« Un titre associatif est un titre de créance émis par une association à but non lucratif (loi de 1901). Il a pour particularité de rapporter un rendement à l’investisseur inférieur au taux habituel constaté sur le marché. Un titre associatif sera, le plus souvent, remboursable au gré de l’association émettrice, » au terme d’un période de 7 ans.

 

Investissement (Crowdequity) :

« L’intervention prend la forme d’une prise de participation au capital de votre société. L’investissement peut être :                                              

  • en capital : le financeur est rémunéré sous forme de dividendes ou de plus-values réalisées lors de la cession des titres,
  • en obligations : sa rémunération prend la forme d’intérêts,
  • ou contre royalties : sa rémunération prend la forme de commissions sur le chiffre d’affaires.

Cette forme sera plus particulièrement utilisée pour financer le développement d’un projet à caractère innovant ou non, ou peu prisé par les investisseurs traditionnels (promotion immobilière, ouverture de succursales, etc.), ou encore pour boucler un tour de table.

La prise de participation ouvre droit dans certains cas à un avantage fiscal pour les investisseurs. »

 

EQUITY (L’investissement en capital) :

Acquisition d’actions d’une entreprise en création ou en développement (augmentation de capital) par des particuliers, avec un avantage fiscal. « Ces capitaux sont détenus par ces « petits actionnaires », leur donnant un droit de regard, un droit de vote mais également à une partie des bénéfices futurs. » L’investisseur devient propriétaire d’une fraction de l’entreprise, avec ses avantages (plus value) et inconvénients (dont le partage du risque de perte et d’échec).

 

Royalties :

Une nouvelle forme de financement se développement, « L’entreprise dispose alors de ressources qui lui permettront d’investir de créer de la valeur, innover, et l’épargnant participera à la réussite du créateur d’entreprise en touchant un taux d’intérêt fonction de ce niveau de réussite (en fonction de l’augmentation du chiffre d’affaires directement ou indirectement généré par l’investissement en question) ». « La  ponction sur le chiffre d’affaires doit représenter moins de 10 % de la marge de l’entreprise. « Les investisseurs peuvent doubler leur mise initiale au bout de cinq ans si le plan de développement se déroule comme prévu ».[2]

 « Le financement en échange de redevances permet un investissement en vue d’une contrepartie financière, sans dilution du capital. Le porteur de projet verse chaque trimestre aux investisseurs un pourcentage de ses revenus pendant 3 à 5 ans. Ce mode de financement est particulièrement adapté pour des levées de fonds en amorçage de 10 000 à 150 000 €.»[3]

 Commercialisation : Une entreprise pré-commercialise son produit ou service, ce qui permet de financer son développement, son lancement et permet de communiquer. « Cette forme est idéale pour tester votre marché et l’accueil du public vis-à-vis de votre produit ou service et ainsi crédibiliser votre démarche. »

Enfin, la production communautaire se développe très rapidement et permet à tous un chacun de coproduire une œuvre, sous forme de royaltie[5].

 

Don :

Il existe deux formes de DON, le classique (sans contre partie), qui concerne les projets solidaires principalement, et la forme avec une contrepartie en remerciement du don.

  • Le don consiste à donner à un projet, souvent associatif, sans contrepartie. Le don est désintéressé et intemporel. Cependant, pour faire honneur au don, l’association bénéficiaire peut faire un geste symbolique en retour, qu’on appelle le contre-don. Il ne s’agit pas d’un acte d’échange de valeurs comme la vente  ni le troc.

Des acteurs se proposent de faire l’intermédiaire entre les donateurs et les associateurs. HelloAsso[6]»[7]

  • « Le don avec contrepartie consiste à donner à un projet, en échange d’un retour, appelé la contrepartie. Cet échange est proche de la vente ou du troc.

Kickstarter, entreprise leader sur ce modèle aux États-Unis, a levé plus de 320 millions d’euros en 2012. Les estimations pour 2013 sont de plus de 900 millions de dollars pour Kickstarter seul. En Europe, Ulule (média, jeux) et Kisskissbankbank (projets créatifs) sont les plateformes les plus connues. »[8]

 

 SPECIALISES :

  « Le prêt aux particuliers (pair-à-pair), ou peer to peer lending est possible grâce à des plateformes de prêts pour financer les particuliers. La plupart de ces plateformes mutualisent leurs portefeuilles de prêts (exemples : Prêt d’Union[9] en France, Lending Club et Prosper aux États-Unis, Zopa au Royaume-Uni), ainsi le prêteur ne choisit pas l’emprunteur à qui il souhaite prêter mais voit son épargne répartie entre plusieurs emprunteurs. Ces plateformes exercent généralement avec l’accord d’une banque partenaire pour assurer la transparence des opérations. »[10]

 Ou encore, une spécialisation assez récente en France permet à certaines plateformes de proposer des prêts étudiants, le financement de la transition écologique, la santé ou l’immobilier.

 

La transition énergétique :

Certaines plateformes se sont donc spécialisées dans les énergies renouvelables : solaire, éolienne, …

« La finance participative pourrait constituer un levier de la transition écologique. La diversité de modalités de financement combinée à l’appropriation de l’investissement par le citoyen est aujourd’hui à l’origine de son essor. […] La France a en 2016 un projet de label « Financement participatif pour la croissance verte » visant notamment à garantir une vraie qualité environnementale aux projets, ainsi qu’une transparence. »[11]

« L’enjeu majeur du 21e siècle, il est vital de développer une nouvelle économie:

  • Locale (produire pour une transformation et une consommation locale)
  • Circulaire (par opposition à l’économie linéaire : prélèvement, utilisation, rejet)
  • Sobre en consommation de ressources non renouvelables
  • Créatrice d’emplois et de liens sociaux
  • Collaborative (partage, mutualisation des biens et des services, promotion de l’usage plutôt que de la possession) »

 

Le Crowdfunding immobilier est la possibilité d’investir dans des programmes de construction immobiliers, que ce soit de l’habitation ou des bureaux, n’est traditionnellement accessible qu’aux institutionnels. « Ces investissements se font via souscription de titres financiers (actions ou obligations émises par des sociétés par actions, SAS, SA, SCA. ».


      « L’investissement collectif : Des acteurs se regroupent pour acheter en commun des appartements ou des commerces afin de les louer et d’en retirer un rendement et une potentielle plus-value. Ils le font généralement via une SCI ou une SAS. Ce qui implique légalement pour les SCI, une solidarité des investisseurs concernant les dettes de la société, à proportion de leur capital. L’investissement collectif est en pourparler avec les autorités compétentes pour encadrer l’activité sur le long terme et protéger ses acteurs et investisseurs. »[12]

 

 

Création : janvier 2019 – intégration sur le site : novembre 2020 – dernière mise à jour : 21.11.2020

 

 

Sources :

[1] www.wissed.com

[2] Les « royalties », un instrument de Crowdfunding méconnu -15/02/2018 L’AGEFI Hebdo – https://www.agefi.fr/financements-marches/actualites/hebdo/20180215/royalties-instrument-crowdfunding-meconnu-239701

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

[4] Les « royalties », un instrument de Crowdfunding méconnu -15/02/2018 L’AGEFI Hebdo – https://www.agefi.fr/financements-marches/actualites/hebdo/20180215/royalties-instrument-crowdfunding-meconnu-239701

[5] https://wikimonde.com/article/Production_communautaire

[6] Qui vient de franchir le cap des 100 millions collectés (en septembre 2018)

[7] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

[8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

[9] Devenu Younited-credit : https://www.younited-credit.com

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

[12] https://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_participatif

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